Tavant

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Tavant
Tavant
L'église Saint-Nicolas.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Indre-et-Loire
Arrondissement Chinon
Intercommunalité Communauté de communes Touraine Val de Vienne
Maire
Mandat
Jacky Cornillault
2020-2026
Code postal 37220
Code commune 37255
Démographie
Gentilé Tavantais
Population
municipale
262 hab. (2021 en diminution de 1,5 % par rapport à 2015)
Densité 50 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 07′ 36″ nord, 0° 23′ 20″ est
Altitude Min. 28 m
Max. 82 m
Superficie 5,22 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Sainte-Maure-de-Touraine
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Tavant

Tavant est une commune française du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Tavant est une petite commune située à quelques kilomètres de L'Ile-Bouchard, Chinon et Azay-le-Rideau. Elle est à 53 km de Tours, au cœur du parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine.

Communes limitrophes de Tavant
Panzoult
La Vienne
Sazilly Tavant L'Île-Bouchard
Lémeré Brizay

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique de Tavant.

La commune est bordée sur son flanc nord-est par la Vienne (2,699 km). Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 3,62 km, comprend en outre un petit cours d'eau[1],[2].

La Vienne, d'une longueur totale de 363,3 km, prend sa source sur le plateau de Millevaches, dans la Creuse, à une altitude comprise entre 860 et 895 m et se jette dans la Loire à Candes-Saint-Martin, à 30 m d'altitude, après avoir traversé 96 communes[3]. La station de Nouâtre permet de caractériser les paramètres hydrométriques de la Vienne. Le débit mensuel moyen (calculé sur 61 ans pour cette station) varie de 60 m3/s au mois d'août à 355 m3/s au mois de février. Le débit instantané maximal observé sur cette station est de 2 480 m3/s le , la hauteur maximale relevée a été de 8,61 m le [4],[5]. Sur le plan piscicole, la Vienne est classée en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[6].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 668 mm, avec 10,5 jours de précipitations en janvier et 6,3 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Ligré à 9 km à vol d'oiseau[9], est de 12,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 653,1 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Tavant est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[13],[14],[15]. La commune est en outre hors attraction des villes[16],[17].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (85,5 %), zones urbanisées (8,1 %), eaux continentales[Note 2] (3,7 %), cultures permanentes (1,6 %), prairies (1,1 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Tavant est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le risque nucléaire[19]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[20].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Ruau et la Vienne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999[21],[19].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Tavant.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 39,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 165 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 155 sont en aléa moyen ou fort, soit 94 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22],[23].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[19].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

En cas d’accident grave, certaines installations nucléaires sont susceptibles de rejeter dans l’atmosphère de l’iode radioactif. La commune étant située dans le périmètre immédiat de 5 km autour de la centrale nucléaire de Chinon, elle est exposée au risque nucléaire. À ce titre les habitants de la commune ont bénéficié, à titre préventif, d'une distribution de comprimés d’iode stable dont l’ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroïde d’une exposition à de l’iode radioactif. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, des consignes de confinement ou d'évacuation peuvent être données et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés en leur possession[24].

Histoire[modifier | modifier le code]

L'église romane Saint-Nicolas.

Tavant est un lieu très ancien. En 1997, on a retrouvé un site néolithique et un site gallo-romain. Ce second site dispose notamment d'une nécropole, attribuable à l'époque antique[25]. Les prospections réalisées au sein de ce complexe funéraire à la fin des années 1990, ont permis de dégager 26 sépultures[25]. La plupart de ces tombes ont livré un mobilier relativement important[25].

Le chemin gaulois devenu voie romaine, de Saintes à Bourges, passait par le territoire de Tavant qui appartenait à l'abbaye de Marmoutier.

Pour ce qui est du haut Moyen Âge, la première mention de Tavant apparaît sous le nom de « Villa Tavennis » dans une charte de l’abbaye de Marmoutier.

Le prieuré Notre-Dame fondé en 987 par Thibault de L'Ile est donné à l’abbaye de Marmoutier, acte confirmé par une charte de 1020 signé de Bouchard II, seigneur de l’Ile-Bouchard.

Ce dernier eut trois fils : Hugues, Aimery et Geoffroy Fuel. À la mort d’Hugues, Aimery devint tuteur de son fils, Bouchard III. Au bout de dix ans, Aimery entra dans les ordres et confia la tutelle à Geoffroy Fuel. Devenu majeur, Bouchard III réclama son héritage à son oncle qui le lui refusa. Alors Bouchard III leva des troupes et incendia le prieuré de Tavant, aux environs de 1070. Marmoutier demanda réparation à Bouchard III qui, pris de remords, concéda la moitié des terres du bourg voisin de Rivière alors en sa possession.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Tavant

Les armes de Tavant se blasonnent ainsi :

D'argent à la main dextre appaumée de gueules mouvant de la pointe senestre, tenant entre son pouce et son majeur une tige de ferronnerie terminée par quatre volutes de sable[26].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1977 mars 2008 Jeannine Regis    
mars 2008 mai 2020 Bernard Marché DVD Cadre
mai 2020 En cours Jacky Cornillault    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[28].

En 2021, la commune comptait 262 habitants[Note 3], en diminution de 1,5 % par rapport à 2015 (Indre-et-Loire : +1,19 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
243236233252300288261250254
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
261240243250252246242245250
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
219242255224236220194192197
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
224202189218227238241239262
2015 2020 2021 - - - - - -
266264262------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique

Monument : église Saint-Nicolas de Tavant[modifier | modifier le code]

L'église paroissiale Saint-Nicolas est classée dès 1908 comme monument historique. Cette église romane datant de la fin du XIe siècle comporte des fresques peintes dans le chœur. Ces fresques, redécouvertes et restaurées, racontent l'histoire de l'Enfance du Christ. Le Christ en Majesté, entouré d'une mandorle, siège au milieu de ces scènes peintes, encadré par un cortège d'anges.

La crypte, datant vraisemblablement du XIIe siècle, est redécouverte vers 1862. Elle possède de remarquables fresques, ayant fait l'objet de plusieurs restaurations au cours du XXe siècle afin de préserver ce patrimoine religieux d'une qualité exceptionnelle.

Les peintures de Tavant sont incontestablement un des chefs-d’œuvre de la peinture romane en France[31].

Tourisme[modifier | modifier le code]

L'ancienne gare de Tavant avec son ancienne voie ferrée a disparu, mais elle est aujourd'hui souvent fréquentée par les cyclistes. Cette voie verte conduit jusqu'à l'ancienne gare de l'Île-Bouchard, devenu le musée du Bouchardais. Vers l'Ouest (Chinon) l'ancienne voie ferrée n'a pas été réhabilité en voie verte Elle est devenue quasi-invisible, noyée dans les cultures et les parcelles de vignes. Quelques vestiges persistent, comme des ponceaux.

Philatélie[modifier | modifier le code]

En 1997, un timbre en taille douce de 53 mm x 40 mm, d'une valeur faciale de 6,70 F. est émis. Il représente un fragment de fresque de l'église[32].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Fiche SIGES de la commune », sur le site du Système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
  2. « Carte hydrologique de Tavant », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Fiche Sandre - la Vienne », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
  4. « Référentiel hydrométrique », sur sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
  5. « Station hydrométrique L7000610, la Vienne à Nouâtre »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site de la banque Hydro (consulté le ).
  6. (id) « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. « Orthodromie entre Tavant et Ligré », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Ligré », sur la commune de Ligré - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Ligré », sur la commune de Ligré - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  13. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  15. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  19. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Tavant », sur Géorisques (consulté le ).
  20. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  21. « Dossier départemental des risques majeurs en Indre-et-Loire », sur indre-et-loire.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  22. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  23. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  24. « Dossier départemental des risques majeurs en Indre-et-Loire », sur indre-et-loire.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque nucléaire.
  25. a b et c Sandrine Riquier et Philippe, Blanchard Philippe, Moreau Anne, Yvinec Jean-Hervé Salé, « 3. Études des ensembles funéraires », dans Sandrine Salé, Philippe Riquier (directeurs d'ouvrage) et al., Ensembles funéraires gallo-romains de la Région Centre : La nécropole du Haut-Empire de Tavant (Indre-et-Loire)., vol. 1, t. 29, Tours, Fédération pour l'édition de la Revue archéologique du centre de la France, , 7 à 108 (lire en ligne [PDF]).
  26. Le blason de la commune sur Gaso. Consultation : mars 2009.
  27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  31. Voir par ex. : Les Fresques de Tavant. La crypte, texte de Paul-Henri Michel, photographies de Louis Laniepce, Éditions du Chêne, 1956.
  32. https://www.laposte.fr/toutsurletimbre/connaissance-du-timbre/dicotimbre/timbres/tavant-indre-et-loire-3049

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]